cejy66vd
Joined: 10 Aug 2013
Posts: 10250
Read: 0 topics
Warns: 0/5 Location: England
|
Posted: Wed 17:09, 25 Sep 2013 Post subject: tiffany outlet Les expatriés de la crise de leuro |
|
|
Clemente Gutierrez trouve facilement un appartement en mezzanine de 50 m2 pour un loyer de 450 euros par mois. Mais professionnellement, cet autodidacte à la fibre entrepreneuriale déchante vite : "La vie est moins chère ici, mais les salaires restent très bas."
Aurait-il le mal du pays ? "Nous sommes tombés amoureux du Mexique, de sa musicale, de l'amabilité des gens, du soleil... Une sorte d'anarchie organisée qui me captive et dynamise mes journées." Le couple part souvent un des nombreux volcans que l'on voit depuis Mexico quand le ciel est dégagé des nuages de pollution. Clemente Gutierrez bénéficie aussi du réseau des Espagnols au Mexique : "Des entrepreneurs, des artistes ou des intellectuels auxquels je n'avais pas accès à Madrid." Au départ, leur aventure mexicaine avait des airs de fuite. "C'est, aujourd'hui, un véritable choix de vie."
Mais encore faut-il des contrats. "C'est difficile de à des Mexicains qui ne rappellent jamais et disent toujours oui sans commande fixe à la clé. Ici, la patience est la reine des vertus face à des Mexicains qui ne font pas facilement confiance", explique le Madrilène qui n'avait jusqu'alors [url=http://www.hostdemo.cn/phpwind/apps.php?q=diary&a=detail&did=2707919&uid=197965]tiffany Une norme dici à lété pour juger de la crédibilité des avis de cons[/url] jamais vécu à l'étranger.
"Quand la [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] spirale des dettes te gagne, il faut bagage à temps", l?che Clemente [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] Gutierrez. A Madrid, son entreprise fabriquait des moules pour les pièces d'acier utilisées dans la construction. Le secteur a été frappé de plein fouet par l'explosion de la bulle immobilière : "Mon carnet de commandes était vide. Les impayés s'accumulaient. Les banques n'ont pas renouvelé mes lignes de crédit. Je me suis battu pour ma bo?te. Mais je n'avais plus d'argent, même pour l'essence de ma voiture." La crise lui a presque co?té la vie : le 31 décembre 2008, une attaque pulmonaire l'a envoyé onze jours à l'h?pital.
"C'était ou s'effondrer, soupire ce sympathique gaillard aux cheveux grisonnants. Quand un quotidien espagnol a proposé à Maria de sa correspondante à Mexico, on a saisi l'occasion." En ao?t 2009, Clemente Gutierrez dépose le bilan de son entreprise, vend sa voiture et hypothèque son duplex de 90 m2 dans une jolie banlieue de Madrid. "De quoi une partie de mes dettes [url=http://www.cyclomania.dk/bbpress/topic.php?id=541253]tiffany outlet Cette réforme des retraites corrige linjusti[/url] et le ."
Son premier boulot, il le décroche début 2010. "Je gérais le petit atelier de ferronnerie d'un ami, connu en Espagne, pour 500 euros par mois. Cinq fois moins qu'à Madrid et sans la sécurité sociale." Il n'est pas resté... Durant des mois, ce féru de grands travaux urbains propose au fabricant espagnol de vis industrielles, Fator, d' ses pièces. "Ici, ?a construit de tous les c?tés dans un pays qui ne demande qu'à se développer", fait-il . En septembre 2011, un des dirigeants de Fator vient le à Mexico. Depuis, Clemente Gutierrez est le représentant de la [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] société au Mexique. Ce marché émergent n'échappe pas aux autres espagnoles, dont 4 500 sont implantées ici. "Les commissions sont très alléchantes", se félicite-t-il.
En [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] décembre, le couple a passé No?l à Madrid. "C'est de plus en plus triste là-bas. Les gens vivent dans une grande insécurité professionnelle et dans une société qui perd peu à peu ses acquis sociaux. J'espère que L'Espagne ne tombera [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] pas dans [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] le même marasme que la ."
Cet après-midi, encha?ne les grillades sur son barbecue. Une vingtaine [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] d'amis de cet Espagnol ?gé de 43 ans sont venus fêter l'anniversaire de Maria, sa compagne, dans le patio verdoyant de leur joli petit appartement à La Condesa, quartier "bobo" du de Mexico. Certains convives sont colombiens, écossais ou mexicains mais la plupart sont des compatriotes qui ont, comme lui, fui la crise qui sévit en .
Ce fêtard est aussi choqué par le "classicisme" de la société mexicaine : "Tu as des gens qui étalent leur argent sans pudeur alors que la moitié de la est pauvre. Ces inégalités font le lit de la criminalité. En Espagne, la fracture sociale est moins forte avec une importante classe moyenne." Pour se protéger de l'insécurité, Clemente Gutierrez et Maria vivent dans un quartier, plut?t chic, mais aussi plus cher que les autres.
Le [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Monde.fr a le plaisir de vous [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] la [url=http://www5f.biglobe.ne.jp/~zanneko/cgi-bin/anthology/anthologys.cgi?action=html2&key=9016]doudoune moncler CMA-CGM prêt[/url] lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Cet ancien chef d'entreprise dans la ferronnerie a débarqué au [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] pays des mariachis le 6 novembre 2009. Cette année-là, 2 500 Espagnols ont obtenu un premier visa au ; 30 000 l'année suivante, selon le quotidien El Universal. Depuis, leur nombre ne cesse de cro?tre. La majorité a plus de 35 ans et une trajectoire professionnelle derrière elle. Un changement de vie prometteur mais semé d'emb?ches.
Clemente Gutierrez vient enfin de décrocher sa première grosse commande de vis. Sa confortable commission tombera dans quelques mois. "J'ai appris à être moins brusque avec mes interlocuteurs, soucieux des apparences." Pour se chez des clients importants, il loue souvent une belle berline. "Sinon, je ne suis pas pris au sérieux."
Les fins de mois du couple sont parfois difficiles. "Maria a eu une crise d'asthme. Sa nuit d'h?pital nous a co?té 600 euros ! Les frais médicaux sont très peu pris en charge par l'Etat." Sans que la crise espagnole l'a rattrapée. Fin 2011, le journal qui employait Maria ne lui a pas renouvelé son contrat. "La presse espagnole va mal. Heureusement qu'ici, les opportunités ne manquent pas." Depuis quelques mois, Maria collabore avec une télévision américaine et une radio péruvienne.
Seul lot de consolation pour [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] lui : "Notre équipe de foot est entrée dans la légende en remportant l' !", se réjouit ce passionné de qui arbore le tee-shirt de "Cruz Azul", une des trois grandes équipes de Mexico.
Un mois plus tard, le couple sans enfant débarque à Mexico avec juste deux valises et deux sacs à dos. "Nous avions plus d'angoisses [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] que de bagages", l?che-t-il avec humour.
The post has been approved 0 times
|
|