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Posted: Wed 19:09, 11 Sep 2013 Post subject: NFL Tickets Les moulins tournent mais le blé ne s |
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P. B
L'histoire du moulin à farine de Khan Younes est l'exemple type de la réalité de l'économie palestinienne. C'est le plus grand moulin de Gaza. Créé en 1999, il est équipé [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] de machines suisses. 250 tonnes de blé sont utilisées chaque jour. Alors que les silos permettraient de stocker 16 000 tonnes de céréales, seules 3 000 tonnes sont disponibles. C'est la conséquence de la fermeture du passage de Karni, entre le territoire palestinien et Isra?l. 42 ouvriers y travaillent, ce qui veut qu'en moyenne 240 personnes dépendent économiquement de ce moulin. ? Il y a un [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] an, nous pouvions encore passer des contrats directement avec des firmes étrangères pour acheter du blé. Mais depuis le retrait des colons de la bande de Gaza en ao?t dernier, les autorités israéliennes ont tout fait (problèmes administratifs, blocage de la marchandise...) pour que nous [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] nous fournissions en blé au travers des commer?ants israéliens ?, explique le [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] directeur du moulin, Mustafa Raghib Shurrab.
Totalement dépendant du bon vouloir des Israéliens, il doit se soumettre à toutes les conditions requises. ? Si j'ai un contrat, par exemple avec [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] une entreprise russe, je dois obligatoirement passer par une banque israélienne et y déposer l'intégralité de la somme du contrat ?, précise Mustafa. Malgré [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] les accords d'Oslo, l'Autorité palestinienne n'a jamais pu construire son port autonome à Gaza et l'aéroport a été détruit. Et le retrait israélien n'a toujours pas permis de régler ce problème. Et pour cause ! Si le blé ou toute autre marchandise arrivait directement dans les territoires palestiniens, c'est une manne financière et un moyen de pression politique qui dispara?traient des mains israéliennes. Pour preuve, alors que les marchandises pourraient maintenant passer par Rafah, à la frontière égyptienne, en évitant ainsi Isra?l, Tel Aviv a fait savoir aux Palestiniens que s'ils utilisaient cette voie, tous les liens économiques seraient coupés, ce que l'Autorité palestinienne ne peut se permettre, ne serait-ce que pour les relations avec la Cisjordanie.
? la tête du département économique de l'université Al-Ahza de Gaza, le professeur Yousif El Beheisi conna?t bien cette situation. ? Elle découle du protocole de Paris que nous avons signé avec les Israéliens, écrit par des experts israéliens. Ce protocole devait être réactualisé [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] tous les [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] six mois, mais ?a n'a jamais été fait. Or il est à sens unique. Isra?l peut inonder notre marché avec ses produits mais les produits palestiniens n'entrent pas en Isra?l. ? Il est conscient des [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] faiblesses de l'économie palestinienne (? l'Autorité n'a pas planifié la [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] création d'un ?tat et a toujours compté sur l'aide sans développer suffisamment les infrastructures ?) et de son lien ? total avec le marché du travail israélien. Or ce marché est maintenant fermé. Tout le monde s'est donc tourné vers l'Autorité. Un tiers de la population dépend des structures gouvernementales ou des services de sécurité. Lorsque ?a ne fonctionne plus, c'est la crise, tout s'arrête. Le taux de ch?mage atteint les 40 % dans la bande de Gaza, 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Il faut que l'aide reprenne et le gouvernement doit faire des concessions mais on sait que les Israéliens demanderont toujours plus. Ils disent que nous devons nous débrouiller par nous-mêmes, mais ils contr?lent tout. Ils font ?a pour leurs intérêts ?.
Ainsi, lorsque [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] les conteneurs de blé sont débarqués sur le port israélien d'Ashdod, on pourrait penser qu'ils seraient immédiatement acheminés à Gaza. Il n'en est rien. ? D'Ashdod, les [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Israéliens amènent notre blé dans des hangars, à plusieurs dizaines de kilomètres comme Kyriat Gat. Le blé est alors déchargé à même le sol, ce qui occasionne des pertes. Il est ensuite rechargé sur d'autres camions, direction le territoire palestinien ?, commente le directeur du moulin. Conséquence, alors que le transport d'Ashdod à Karni reviendrait normalement à 36 shekels par tonne, c'est l'inflation à chaque étape, et co?te, en bout de course, près de 110 shekels. ? Ils savent que nous ne pouvons rien dire, alors ils en profitent et augmentent régulièrement les prix du transport ?, confie Mustafa Shurrab.
Khan Younes (bande de Gaza), envoyé spécial.
La dépendance de l'économie palestinienne est le résultat de l'occupation et du diktat israéliens qui multiplie les ponctions financières sur les échanges commerciaux. Exemple avec le moulin à farine de Khan Younes.
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