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Manquait un coup de thé?tre. Celui-ci se produit mardi 29 mars, [url=http://www.jxwsw.com/home.php?mod=space&uid=34937][/url] lors d'un séminaire organisé par la Academy of Sciences. Répondant à une question sur une possible contamination de ses échantillons par des cellules de la lignée porteuse du XMRV, Mme Mikovits assure que son laboratoire n'a jamais utilisé la lignée 22Rv1. Et qu'une part des de ses échantillons ont été réalisées... dans le laboratoire de Robert Silverman - le premier à trouvé le XMRV dans des tumeurs de la prostate. Interrogée par Le Monde, Mme Mikovits confirme ce point, précisant que seuls "certains" de ses échantillons ont été traités par M. Silverman. Or, le 17 mars, dans un article du , ce dernier avait déclaré que son laboratoire avait bel et bien travaillé sur la fameuse lignée 22Rv1, contaminée par le XMRV... Interrogé, M. Silverman confirme cette déclaration, ouvrant la possibilité que toute l'affaire [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] soit partie d'une seule et même source de contamination, dans le laboratoire du chercheur américain... !
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L'histoire - la saga, plut?t - commence en mars 2006. Robert Silverman (Cleveland Clinic, Ohio) publie dans la revue PLoS Pathogens une découverte stupéfiante. L'auteur documente, le premier, la présence d'un virus - le bient?t fameux XMRV - dans les tissus de certaines tumeurs de la prostate. Le virus, apparenté à une de rétrovirus connus pour des leucémies aux souris, pourrait donc l'homme. Et un r?le dans le développement de cancers prostatiques.
Car ils résolvent une énigme tenace. Le syndrome de fatigue chronique a en effet toujours résisté à l'inquisition des chercheurs. Aucune cause biologique n'a jamais été découverte pour cette pathologie mêlant une fatigue et une faiblesse extrêmes à de vagues douleurs articulaires, des pertes de mémoire, etc. Certains affirment même que cette fatigue [url=http://michael-robinson.com/classifieds/index.php?item/1264]moncler outlet LAllemagne rend hommage à Robert E[/url] chronique se résume à une dépression sévère, voire à un trouble psychosomatique...
Pour , il faut de nombreuses années avant la découverte du XMRV. Et dans les laboratoires de la Case Western Reserve University, à Cleveland (Ohio). Ici, dans les années 1990, des chercheurs veulent créer une souche de cellules cancéreuses à même d'être cultivées et étudiées en laboratoire. "Il est difficile de "stabiliser" des cellules cancéreuses, explique M. Hué. Pour ce , ils avaient greffé sur une souris des cellules humaines de cancer de la prostate, puis avaient réitéré cette xénogreffe sur d'autres souris jusqu'à une lignée de cellules stables."
Commence une sorte de bataille rangée. En vingt-quatre mois, plus d'une centaine d'études, mobilisant des centaines de chercheurs en , en Asie, en Amérique du Nord, seront publiées dans la littérature savante sur le présumé nouveau rétrovirus humain. La plupart des travaux publiés entra?nent des commentaires critiques, des réfutations en bonne et due forme... Deux camps s'affrontent : ceux qui croient à l'hypothèse infectieuse, ceux qui suspectent un biais expérimental.
ce qu'il faudra de cette affaire. Une fois tranchée pour de bon, elle restera peut-être comme la plus formidable perte de temps et d'énergie collective de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] l'histoire des . Ou peut-être comme l'une des plus féroces controverses scientifiques de la décennie. A moins que toute l'histoire ne soit plut?t celle d'un virus sans doute inoffensif, accidentellement fabriqué dans un laboratoire, et qui aurait peut-être pu une catastrophe sanitaire...
D'autant que de lourds soup?ons de conflit d'intérêts s'accumulent. Le Whittemore Peterson Institute (WPI), l'institution de rattachement de Judy Mikovits, a accordé à [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] une entreprise une licence d'exploitation de sa méthode pour détecter le XMRV. Le site Web du WPI oriente d'ailleurs les internautes vers le site où ils peuvent se le test en question. Pour la somme de 549 dollars (387 euros)...
"Le XMRV n'a jamais été mis en évidence en Europe, alors que des tests ont été menés en France, au Royaume-Uni, en , aux ... Une seule fois, on en a retrouvé chez de rares patients allemands atteints de maladie respiratoire", dit Valérie Courgnaud, chercheur (CNRS) à l'Institut de génétique moléculaire de Montpellier. Le virus est quasi introuvable [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] ailleurs qu'aux Etats-Unis ? Les tenants de Judy Mikovits font que la distribution géographique du virus n'est pas connue, que la définition du syndrome de fatigue chronique n'est peut-être pas partout la même... L'idée d'une contamination des échantillons par des cellules infectées par le virus fait tout de même son chemin.
Tout s'accélère. A l'automne 2009, , immunologiste au Institute, publie une étude liant étroitement le XMRV au syndrome de fatigue chronique - maladie également appelée encéphalomyélite myalgique. Acceptés par la prestigieuse revue Science, ces travaux défraient là encore la chronique.
En attendant une fin définitive, une conclusion possible de l'histoire n'est guère plaisante pour les chercheurs. Dans Science, , patron du (San Francisco) explique : "Nous avons eu de la chance, dit-il. C'est une alerte." Car qui peut ce qui se serait passé si le XMRV s'était révélé très agressif ?

La lignée obtenue, baptisée 22Rv1, est utilisée dans de nombreux laboratoires de cancérologie. Indépendamment, Vinay Pathak et (National ) s'y sont intéressés, analysant son évolution au fil du temps, à mesure que les cellules étaient transplantées de souris en souris... Le premier découvre un virus qu'il juge proche de XMRV. Le second également. "Lorsque Vinay Pathak et John Coffin mettent bout à bout [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] les deux virus découverts, raconte M. Hué, ils réalisent que ce sont les deux pièces d'un même puzzle." Un puzzle formant le désormais célèbre XMRV, exact mélange génétique des deux virus découverts séparément par les deux chercheurs...
Début [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] mars, à Boston, à la 18e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, l'affaire s'approche d'un dénouement. Une communication frappe l'ensemble des virologues présents. Et pour cause : (National Institute) a apporté la démonstration - en cours de publication - que le XMRV n'est pas un "vrai" virus. Mais qu'il est une chimère, accidentellement créée en laboratoire. "Le travail qu'il a présenté a beaucoup impressionné, c'était vraiment saisissant", raconte M. Hué.
C'était sans le scepticisme de la communauté scientifique. Plusieurs équipes, des deux c?tés de l'Atlantique, cherchent à les résultats de Judy Mikovits. Dans les mois qui suivent, trois laboratoires européens tentent de le XMRV dans des échantillons de personnes atteintes de fatigue chronique : le virus est introuvable.
La publication fait grand bruit. "Jusqu'à présent, on ne conna?t que quatre rétrovirus capables d' l'homme : les HIV-1 et 2 (virus d'immuno-déficience humaine, responsables [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] du ) et les HTLV-1 et 2 (virus T-lymphotropique humain, responsables de leucémies), dit Stéphane Hué (University College of London, ). Le XMRV était donc annoncé comme le cinquième." De quoi à ses découvreurs un Nobel de ...
Fin de l'histoire ? Pas encore. Car l'innocuité du XMRV pour l'homme n'est pas complètement prouvée. "Absence de preuve n'est pas preuve [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] d'absence", dit Stéphane Hué, qui ne croit pourtant plus guère à la dangerosité de la chimère. "L'hypothèse de la contamination est désormais celle qui rassemble presque tout le monde, mais elle n'explique pas tout", dit de son c?té Mme Courgnaud. Pourquoi les échantillons des malades semblent plus probablement contaminés que les échantillons de personnes saines ? Peut-être simplement [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] parce qu'ils passent plus de temps dans les laboratoires... Mais cela n'est pas prouvé.
Ces derniers peuvent même évaluer la date [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] d'apparition du rétrovirus, sans doute entre 1993 et 1996... "L'affaire est pliée, déclare à la revue Science le virologue (New ). Tous ceux qui ont travaillé (sur la souche 22Rv1) ont vu leurs échantillons contaminés par ce virus. Tout cela a été une perte considérable de temps et d'argent."
Aux Etats-Unis, les Centers for (CDC) estiment le nombrede ces malades entre 1 et 4 millions. Dans 67 % des échantillons sanguins de fatigués , Judy Mikovits et ses coauteurs trouvent des traces du XMRV. Sur les sujets sains, seuls de 3 % à 4 % [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] des échantillons contiennent le rétrovirus... Les associations de malades de fatigue chronique applaudissent, saluant un résultat qui prouve que leur maladie, donc leur souffrance, est réelle. Et qu'il y a un espoir de traitement. Pour le profane, l'affaire semble entendue.
Selon des travaux présentés début mars à Boston (Etats-Unis), au cours [url=http://www.oneg.zakkaz.ne.jp/~saya/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]hollister pas cher Mark Quino[/url] de la 18e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, tout porte à que le Xenotropic Murine leukemia virus-Related virus (XMRV) - traqué par les virologues depuis plus de cinq ans et suspecté d'être lié à certaines maladies - soit une chimère, créée par mégarde dans les années 1990 lors d'expérimentations menées [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] sur des cultures cellulaires.