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L'ancienne Abyssinie, "terre d'opportunités" ? Tous les expatriés l'affirment. Les experts aussi. "C'est un pays de PME où il faut être. Il n'y a que 300 européennes ici. C'est ma frustration au quotidien !, souligne un économiste européen. De loin, l'Ethiopie appara?t difficile, mais sur place, on s'aper?oit que les choses avancent."
PRODUIT INT?RIEUR BRUT QUADRUPL? D'ICI ? 2025
Quand il a quitté l', où il venait de douze ans à des fleurs, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] Stéphane Mottier pensait s' au Kenya. Après un de repérage, il y a renoncé. "Trop de violence, trop de corruption", résume ce Fran?ais d'une cinquantaine d'années. En Ethiopie, les obstacles sont nombreux, mais "aucun n'est insurmontable", et surtout, dit-il, "je ne me suis jamais heurté à de la corruption."
Reste que pour ici, "il faut le vouloir", tous les entrepreneurs étrangers le soulignent. Bureaucratie. Problème du foncier (les terrains sont vendus par l'Etat pour une durée de trente ans). Réglementation changeante et parfois incohérente. Absence de port ( est le seul accès à la mer). Mais, plus que tout, manque de devises et crise des liquidités, le donnant la priorité aux investissements publics.
"LES CHOSES AVANCENT"
"Passer de l'afro-pessimisme à l'angélisme me para?t ridicule, mais pour moi, l'Ethiopie a tous les ingrédients d'un boom durable, en particulier gr?ce à la taille de sa population", déclare , directeur général à Addis-Abeba du groupe BGI-Castel (bière et vin), le plus important des investisseurs fran?ais en Ethiopie.
En 2012, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] l'Ethiopie a re?u 1 milliard de dollars (environ 782 millions d'euros) d'investissements directs étrangers (IDE). Elle espère ce montant annuel d'ici à 2015. Bien que peu présente, c'est l' qui [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] a fourni l'essentiel de ces IDE ces vingt dernières années, suivie de l', de la , du , de l' (en la personne, surtout, d'un milliardaire saoudien d'origine éthiopienne) et des Etats-Unis.
Mais la , longtemps cantonnée à la 6e place, gagne du terrain depuis cinq ans. "Quand ils viennent ici, les Occidentaux focalisent d'abord sur les risques : le réseau de défaillant, Internet trop lent, les coupures d'électricité, etc. Les Chinois, eux, prennent ces handicaps pour des opportunités !, s'exclame Zemedeneh Negatu, représentant d'Ernst & Young pour l' de l'Est. Ils [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] savent que ces inconvénients ne sont que transitoires. Si les Occidentaux attendent que tout marche bien pour ici, ils vont le coche !"
"Le régime ne veut pas à contr?ler le secteur [url=http://www.bitswk.cn/plus/view.php?aid=51271]moncler outlet La Commission européenne demande p[/url] privé, qui reste du coup embryonnaire. Pour que l'Ethiopie devienne un "Tigre africain", sur le modèle de la Chine ou du , il va que les autorités l?chent la main et acceptent le rééquilibrage du public et du privé, avertit un économiste. Sinon, la croissance se heurtera à la surchauffe, et la bulle explosera."
Dans ce pays majoritairement chrétien orthodoxe, le groupe BGI-Castel a vu ses ventes de bière de 23 % en 2012. "Nos trois usines tournent sept jours sur sept et on n'arrive pas à répondre à la demande ! Nos ventes progressent en parallèle au développement du réseau routier et à l'électrification du pays. Car la bière, ?a se boit frais !", se réjouit M. Coulais.
Huajian, l'un des plus importants fabricants chinois de chaussures, s'est ainsi installé l'année dernière à Durkem, à une trentaine de kilomètres d'Addis-Abeba.
Né en Ethiopie, mais élevé aux Etats-Unis, plaide avec vigueur pour qu'Européens et Américains investissent davantage dans cette Ethiopie pré-émergente. "Il reste de la place pour tout le monde et pas seulement la Chine ! Infrastructures, manufactures, mines, et gaz... Tout est à !" insiste-t-il.
Outre Huajian, cette Zone abrite déjà six usines à capitaux chinois, dont une usine de montage et une fabrique de plastique. "Ici, le co?t d'un salaire moyen est d'environ 80 dollars par mois, alors qu'en Chine, il dépasse les 500 dollars !", rappelle Zemedeneh Negatu.
Déjà omniprésents dans le secteur de la construction - Addis-Abeba est un chantier à ciel ouvert -, les Chinois délocalisent ici de [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] plus en plus [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] d'entreprises, attirés par la main-d'oeuvre bon marché et l'abondance de cuir.
Selon lui, au rythme où elle cro?t, l'Ethiopie verra son produit [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] intérieur brut (PIB) d'ici à 2025, tandis que sa passera de 90 millions à 120 millions d'habitants.

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C'est en 2007 que Stéphane Mottier s'est installé ici. Dans ce coin perdu, situé à une vingtaine de kilomètres d'Addis-Abeba, il n'y avait alors que des eucalyptus, des hyènes, des babouins et des antilopes. Six ans plus tard, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] sa ferme, , produit quelque 5 millions de roses par an. Des roses de qui poussent, tout au long de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] l'année, sous 8 hectares de serres. Elles partent chaque jour par avion vers les marchés européens - fran?ais surtout - mais aussi russe, arabe, [url=http://www.quality-death.com/index.php?site=forum_topic&topic=21&page=1]barbour sale La perte de compétitivité de la Fra[/url] africain et asiatique.
Trente ans après [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] le , l'Ethiopie s'est lancée dans l' des fleurs coupées. Le tempéré s'y prête. L'altitude encore plus : Addis-Abeba est à 2 500 mètres. Et puis, paradoxe de ce pays connu [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] pour ses famines dans les années 1980, il y a de l'eau, en quantité. Seul, un arc qui va du [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] nord-est au sud-ouest de l' conna?t une sécheresse chronique. Là, cinq millions de personnes, au moins, souffrent et même meurent de sous-.
Décidé à de l'Ethiopie un pays à revenu [url=http://www.vill.tabayama.yamanashi.jp/cgi-def/admin/C-002/bb1208/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]www.vivid-host.com/barbour.ht[/url] intermédiaire d'ici à 2025, le gouvernement offre aux investisseurs étrangers - surtout ceux qui rapportent des - une série d'avantages, comme des années d'exonération fiscale, des terrains et des prés à bas prix, ou encore l'électricité gratuite.
RESTE QUE POUR ICI, "IL FAUT LE VOULOIR"
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