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Il a suffi de quelques heures pour comprendre que l'on avait tout faux. Que ?a commen?ait mal, ce reportage à Avallon, sous-préfecture de l'Yonne. Parce que l'on n'avait pas poussé la bonne porte [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] d'entrée. A [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] Avallon, on n'arrive pas en train, voyons!
Et on est parti de là.
La première fois, c'était en train. On l'avait pris au petit matin, gare de Bercy à Paris et c'était déjà une promesse. Pas un TGV sur les rails, mais ces flambants TER griffés Région Bourgogne qui disent mieux qu'un épais rapport la puissance orgueilleuse de ces nouveaux seigneurs que sont les conseils régionaux.
On a vu encore un chien et un blaireau écrasés. Et on est arrivé à Avallon. Par la rue de Paris.
On a franchi deux fois la Cure, deux fois l'Yonne et admiré le [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] canal du Nivernais. Et on a eu une pensée émue pour tous les enfants que des parents soucieux d'ascenseur social emmenaient piqueniquer au pied des [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390333318675&ssPageName=STRK:MESE:IT]louboutin Outre-mer Les pl[/url] sites gallo-romain (deux), églises du XIIème siècle (trois), sans compter la visite de la cité médiévale de Noyers ou celle du donjon de Cravant.
Il nous a dit que l'on n'y était pas du tout, avec nos petits comptes. [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] Jo?l Hisquin est membre actif de l'Association des amis de Vermenton. Il habite dans une rue perpendiculaire à la route et voue un culte à l'ex-RN6 qui pourtant, à cet endroit, coupe le village plus s?rement qu'une frontière, tant la circulation rend dangereuse la traversée.? C'est ici, nous explique-t-il que beaucoup de gens célèbres choisissaient de s'arrêter. Il [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/[/url] en cite trois, de mémoire: "Napoléon, Victor Hugo et Fernandel".
"A l'époque, dit-il, il y avait 17 restaurants entre le début [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de Vermenton et la fin, une pompe à essence tous les 50 mètres, c'était fou !".? L'"époque", faut-il préciser, est une longue parenthèse qui s'étend du milieu des années cinquante au début des années soixante-dix. Vermenton était alors le paradis des routiers. Pour eux, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] le restaurant Reboli était ouvert 365 jours par an, 24 heures sur 24 et la voiture du patron faisait la navette entre la salle de restaurant et les trois kilomètres le long desquels les camions étaient garés.
PS:
Le voyage a duré 3 heures. C'était déjà l'été, les vacances avaient commencé. Il y avait à bord quelques dizaines de voyageurs. Des groupes d'enfants partant en colonies,? des grands-parents qui disputaient une partie de Uno [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] avec leurs petits-fils, deux couples de vieux japonais, des randonneurs et des cyclistes avec leur gros vélo qui lisaient Géo et Courrier International et grignotaient des barres de céréales en suivant de la pointe de l'index de mystérieux tracés sur des cartes IGN.
Enfin, de ce qu'il en reste, puisque la RN6, à l'exception de quelques kilomètres autour d'Auxerre, s'appelle désormais la D606. Mais il n'y a [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] pas besoin de gratter beaucoup pour la retrouver. Il faut juste prendre le temps.
La place de la gare était silencieuse. L'épais feuillage vert sombre des marronniers laissait juste deviner l'enseigne de l'h?tel-café-tabac-presse, juste en face. On l'imaginait "de la Gare", il a préféré "du Parc".
On n'a pas compté les peupliers. On a plut?t traqué les haltes nourricières des ventres? de Paris. Ceux des voitures chargées à bloc sur la route des congés payés, qui réclamaient leur plein d'essence. Ceux des conducteurs, insatiables, auxquels on rappelait sur chaque pignon de maison en bord de route que l'heure de l'apéro avait sonné.
Avallon se rejoint en voiture. Un point, c'est tout. Tout le monde vous le dira. Autoroute A6, sortie 22. Mais ce n'est pas [url=http://martybarbee.com/brownsugar/blogs/entry/barbour-pas-cher-soldes-Le-r-gime-syrien-privil-gie-nouveau-les-bombardements]barbour pas cher soldes Le régime syrien privilégie à nouveau les bombardements[/url] encore tout à fait juste. Avallon s'aborde par la route. Plus précisément, par "La Route".? Il a donc fallu tout recommencer.
Et là, on s'est arrêté. Comme on le fera deux semaines tous [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] les deux mois pour cette "Année en France" que Le Monde a choisi [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] de raconter.
On a compté les restaurants. Une vingtaine en 50 kilomètres, [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/aska.cgi%3Echeap%3EThats]www.corsodiesperanto.it/woolr[/url] ?a nous paraissait déjà? beaucoup. Jusqu'à ce que l'on fasse connaissance avec Jo?l Hisquin, à Vermenton, où l'on s'était arrêté devant la spectaculaire ruine d'un ancien relais routier, qui s'appelait justement l'Ancien Relais.
C'est la première chose que l'on a vue : un bouquet de fleurs artificielles très rouges et très roses monté sur des tiges très vertes, noué à un rail de sécurité.? Il y en aura quelques autres.
Sens, Joigny, Laroche-Migennes, Chemilly-Appoigny, Moneteau-Gurgy, Auxerre, Augy-Vaux, Champs-Saint-Bris, Vincelles, Cravant-Bazarnes. Là, on a laissé quatre des huit voitures du train. Accolay, Vermenton, Lucy-sur-Cure, Arcy-sur-Cure, Voutenay. A Sermizelles-Vézelay, les Japonais et les randonneurs sont descendus. Quand le train est entré en gare d'Avallon, son terminus, on n'était plus que cinq.